Le gouvernement de Juan Manuel Santos et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont signé les accords mettant fin à un conflit qui dure depuis 52 ans.
Le 23 juin 2016, le président colombien et chef des FARC, Rodrigo Londoño Echeverri, mieux connu sous le nom de « Timochenko », a célébré la cérémonie qui a marqué le point culminant des négociations de paix. Les accords comprennent un cessez-le-feu bilatéral et définitif, le dépôt des armes par les FARC et des garanties de sécurité entre les parties.
En effet, l’accord de cessez-le-feu comprend quatre points sur lesquels les deux signataires se sont engagés : la fin définitive et bilatérale de toutes les hostilités entre le Gouvernement et les FARC ; le dépôt des armes par les guérilleros ; la garantie de la sécurité de tous les citoyens et la lutte contre les organisations criminelles qui portent atteinte aux droits humains, sociaux et politiques ou qui sont impliquées dans des homicides et des massacres et, enfin, l’ouverture de poursuites pénales en cas de non-respect de la mise en œuvre de l’accord .
L’accord détermine la date de fin de toutes les attaques et offensives militaires et établit la formule qui sera utilisée pour la livraison des armes des FARC, qui se fera dans les 180 jours à compter de la signature de l’accord de paix final qui sera signé. Colombie.
Les deux parties déclarent qu’il n’y a pas de place pour l’usage des armes dans l’exercice de la politique et s’engagent à ne pas réactiver le conflit. Les FARC s’engagent également à retirer toutes les mines du territoire qu’elles contrôlaient.
Quant à la mise en œuvre et au suivi de l’accord, ils seront assurés par une commission qui comprendra des observateurs internationaux des Nations Unies et des membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).
La cérémonie de signature des Accords de paix a eu lieu à La Havane, en présence du président cubain Raúl Castro et du secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki-Moon.
Lire aussi la note envoyée par le Président de l’IPDAL à l’Ambassadeur de Colombie au Portugal :
|||UNTRANSLATED_CONTENT_START|||«Exmo. Senhor|||UNTRANSLATED_CONTENT_END|||
Ambassadeur German Santamaria
Ambassadeur de la République de Colombie
|||UNTRANSLATED_CONTENT_START|||Senhor Embaixador|||UNTRANSLATED_CONTENT_END|||
Cher ami,
Je vous envoie cette note en mon nom personnel et en celui de l’Institut pour la promotion et le développement de l’Amérique latine (IPDAL), pour exprimer notre plus profonde satisfaction face à la signature des accords de paix entre le gouvernement de Bogotá et le groupe armé des FARC. qui mettra fin à ce conflit vieux d’un demi-siècle.
Le 23 juin 2016 est une date qui restera dans l’Histoire du monde, mais surtout de la Colombie qui, après tant de vicissitudes et d’obstacles surmontés, a franchi une étape fondamentale vers la consolidation de la paix, de la réconciliation et du progrès. La Colombie est aujourd’hui plus que jamais une référence pour tous les peuples et tous les États, ayant donné l’exemple de la manière d’œuvrer, avec fermeté et détermination absolue, en faveur de la sécurité, du développement et de la stabilité.
Les efforts du président Juan Manuel Santos ont réussi à amener le monde à regarder son pays avec espoir et admiration. Au Portugal, nous espérons que c’est le début d’une nouvelle ère de prospérité et de justice pour la Colombie, qui a démontré qu’elle a choisi la voie de l’intégration des peuples, avec la conviction que l’avenir se construit en s’unissant et non en se divisant. Que tous ses citoyens puissent mettre en pratique les valeurs démontrées de respect, d’humanisme et de confiance dans un avenir meilleur pour les générations futures.
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Veuillez accepter mes salutations les plus sincères et cordiales,
Paulo Nevès
Président